Comprendre le lien entre excès d’œstrogènes et syndrome prémenstruel

by Avr 12, 2024

Equilibre hormonal oestrogenes progestérone

Notre cycle menstruel est rythmé par une véritable symphonie des hormones. Chacune joue sa partition, mais l’équilibre entre toutes garantit l’harmonie nécessaire à un cycle en bonne santé. Au cœur de ces fluctuations hormonales se trouvent les œstrogènes, des hormones sexuelles féminines essentielles au bon fonctionnement du cycle menstruel. C’est d’elles dont on va parler dans cet article. Un excès d’œstrogènes (réel ou relatif) peut perturber la santé du cycle et causer l’apparition du syndrome prémenstruel, ce compagnon mensuel redouté pour de nombreuses femmes.

Comprendre le rôle des œstrogènes dans le cycle menstruel

Les œstrogènes, hormones stéroïdiennes principalement produites par les ovaires, jouent un rôle crucial dans le développement des caractères sexuels féminins et la régulation du cycle menstruel. Pendant la première moitié du cycle menstruel, les niveaux d’œstrogènes augmentent, favorisant la croissance de l’endomètre – la muqueuse de l’utérus – en prévision d’une éventuelle grossesse. 

Ils interviennent également dans la régulation de la libération des hormones lutéinisante (LH) et folliculostimulante (FSH), qui contrôlent la libération et la maturation des ovules. Ainsi, les œstrogènes sont essentiels pour maintenir un cycle menstruel régulier et fonctionnel.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du cycle menstruel, c’est par ici.

La cause du SPM : un déséquilibre entre œstrogènes et progestérone

Le syndrome prémenstruel survient souvent lorsque cet équilibre hormonal délicat est perturbé, notamment par un déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone, une autre hormone clé du cycle menstruel. 

Normalement, au cours de la deuxième moitié du cycle, après l’ovulation, la progestérone prend le relais pour préparer l’utérus à une éventuelle grossesse et maintenir l’équilibre hormonal. Si la progestérone est insuffisante par rapport aux œstrogènes, cela peut entraîner une série de symptômes caractéristiques du SPM.

Les œstrogènes et la progestérone ont des effets antagonistes (respectivement stimulants et relaxants). Elles ont donc besoin de s’équilibrer pour garantir le bon fonctionnement de notre cycle menstruel.

Les effets d’un excès d’œstrogènes sur la phase prémenstruelle

Quand il y a trop d’œstrogènes par rapport à la progestérone, on parle d’hyperœstrogénie. Celle-ci peut entraîner une série de symptômes désagréables voire invalidants pendant la phase prémenstruelle, aggravant le SPM : 

  • Ballonnements
  • Troubles digestifs
  • Acné
  • Seins tendus, gonflés et douloureux
  • Jambes lourdes
  • Rétention d’eau
  • Maux de têtes
  • Irritabilité
  • Sautes d’humeur
  • Colère
  • Fatigue
  • Troubles du sommeil

Au-delà du syndrome prémenstruel, l’hyperœstrogénie peut avoir un impact sur tout le cycle menstruel et être à l’origine de règles abondantes et douloureuses, de fibromes utérins ou de prise de poids inexpliquée par exemple.

Les causes de l’hyperœstrogénie

L’excès d’œstrogènes en deuxième partie de cycle peut être réelle (le taux de progestérone est normal, c’est le taux d’œstrogènes qui est trop élevé) ou relative (le taux d’œstrogènes est normal, c’est le taux de progestérone qui est trop bas).

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à ce déséquilibre : 

  • l’alimentation : c’est le garant n°1 de l’équilibre hormonal. Une alimentation riche en aliments transformés, en sucre et en graisses saturées favorise l’hyperœstrogénie. Il est important de favoriser une alimentation équilibrée, riche en fibres, vitamines et oméga 3 qui soutiennent le bon fonctionnement du foie (c’est lui qui va débarrasser l’organisme des hormones usagées. Or un foie fatigué ou surchargé n’arrivera pas à faire son travail de détox hormonale correctement)
  • le stress chronique : la sécrétion de cortisol (hormone du stress) en excès peut entraîner une surproduction d’œstrogènes et vient au contraire faire concurrence à la production de progestérone. Des facteurs endogènes (alimentation, hygiène de vie, pathologies spécifiques) ou exogènes (travail, famille, deuils, etc.) peuvent influencer notre niveau de stress.
  • l’exposition à des perturbateurs endocriniens : les xénoestrogènes (BPA, phtalates, parabènes, pesticides, herbicides, etc.) présents dans la nourriture, l’eau du robinet, les produits cosmétiques ou ménagers, peuvent se lier aux récepteurs d’œstrogènes dans le corps, déclenchant ainsi une réponse hormonale similaire à celle des œstrogènes naturels. Cela peut perturber l’équilibre hormonal normal et aggraver le SPM.
  • l’hygiène de vie : le manque de sommeil ou d’activités physiques peut impacter le bon fonctionnement de l’organisme pour détoxifier le corps des hormones usagées.

La prise de certains médicaments, y compris la pilule, peuvent également entraîner un excès d’œstrogènes.

Comment limiter l’excès d’œstrogènes en deuxième partie du cycle ?

Rétablir l’équilibre hormonal et limiter l’excès d’œstrogènes pendant la seconde moitié du cycle menstruel requiert une action holistique : 

  • Privilégier une alimentation équilibrée : riche en fibres (fruits, légumes, légumineuses, noix), en oméga-3 et -6 (huiles végétales, graines, avocats, poissons gras), en protéines saines (œufs, légumineuses, produits laitiers faibles en gras). Limiter les sucres raffinés et les aliments transformés.
  • Favoriser une hygiène de vie saine en s’assurant un sommeil de qualité et une activité physique régulière pour réduire les niveaux de stress et favoriser la détox hormonale. Et limiter autant que possible l’exposition aux substances chimiques et perturbateurs endocriniens.
  • La phytothérapie et la micronutrition peuvent aider à rétablir et maintenir l’équilibre hormonal. Des plantes médicinales comme le gattilier, l’alchémille ou l’achillée millefeuille sont réputées pour leurs propriétés régulatrices hormonales. Les suppléments vitaminiques et minéraux, tels que le zinc, le magnésium et les vitamines B6 et E, peuvent également jouer un rôle important dans le soutien hormonal. On peut en favoriser l’apport dans notre alimentation quotidienne, mais souvent une supplémentation sera nécessaire.

Les compléments alimentaires naturels pour réguler l’hyperœstrogénie : les cures Alba Loné et Demi Mood

Chez hina, nous avons développé deux cures pour agir sur l’excès d’œstrogènes et cibler les symptômes physiques et psychiques caractéristiques de ce type de déséquilibre hormonal. 

En combinant phytothérapie et micronutrition dans des complexes ciblés, ces cures offrent une approche douce et efficace en profondeur pour retrouver un bien-être hormonal durable.

Il est possible de rétablir l’équilibre hormonal et de vivre pleinement chaque phase de son cycle menstruel.

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